Bénin : ASTI–INRAB Fiche d’information 2018
Tendances clés
Ajustées de l’inflation, les dépenses de recherche agricole ont presque doublé entre 2000 et 2016, reflétant principalement une participation plus intense du secteur de l’enseignement supérieur à la recherche agricole et la croissance des revenus générés à l’interne par l’INRAB. Toutefois, l’évolution des dépenses annuelles dans le temps révèle une assez grande variabilité.
LE PROGRAMME DE PRODUCTIVITÉ AGRICOLE EN AFRIQUE DE L’OUEST
Le PPAAO est à l’origine d’importantes injections de fonds dans les SNRA ouest-africains depuis 2008 et a en outre enregistré des avancées remarquables quant au redressement des difficultés les plus criantes en matière de recherche agricole dans la sous-région. Le programme a réalisé d’importants investissements dans la construction et la réhabilitation des infrastructures de recherche, outre la fourniture d’équipements de laboratoire pour les produits agricoles prioritaires définis au préalable.
Bilan détaillé des investissements et des ressources humaines affectées à la recherche agricole africaine
En Afrique au sud du Sahara, c’est une exploitation intensifiée des terres (relativement abondantes) plutôt qu’un renforcement de l’efficacité technique qui a été la force motrice de la croissance agricole pendant les 50 dernières années. Cependant, l’accroissement démographique rapide et les effets néfastes du changement climatique pèsent toujours plus sur la disponibilité et la fertilité des terres en menaçant aussi l’accès à l'eau.
Togo : ASTI–ITRA Fiche d’information 2017
Sous-investissement grave
Par suite d’une baisse de 65% des dépenses de recherche agricole entre 2000 et 2014, le Togo n’investit en 2014 que 0,17% de son PIBA dans la recherche agricole — résultat bien inférieur à la cible de 1% fixée par les Nations Unies et l’Union africaine. Comme l’ITRA affecte le gros de sa subvention d’État aux frais salariaux, il est lourdement tributaire des apports (ponctuels et à court terme) des bailleurs de fonds pour la conduite de ses programmes de recherche, ce qui en compromet la continuité et l’efficacité sur le long terme.
Sénégal : ASTI–ISRA Fiche d’information 2017
Augmentation des investissements
Mauritanie : ASTI Fiche d’information 2017
Volatilité des dépenses
Mali : ASTI–IER Fiche d’information 2017
Lourde dépendance financière
Madagascar : ASTI–FOFIFA Fiche d’information 2017
Sous-investissement grave
L’instabilité politique et économique des années récentes a eu un effet très négatif sur les dépenses de recherche agricole de Madagascar. Suite à une baisse de 40% entre 2008 et 2010, les niveaux de dépenses se redressent, mais à un rythme un peu lent. Le pays n’ayant investi que 0,13% de son PIBA dans la recherche agricole en 2014, son taux d’intensité de la recherche agricole est l’un des plus faibles de l’Afrique.
Personnel de recherche vieillissant
Guinée : ASTI–IRAG Fiche d’information 2017
Reprise des dépenses
République démocratique du Congo : ASTI–INERA Fiche d’information 2017
Forte hausse des dépenses
Suite aux efforts du gouvernement pour relancer le secteur agricole et au démarrage de plusieurs projets financés par des bailleurs de fonds, tels le PDPC, le PARRSA et le PAPAKIN, les dépenses de la recherche agricole de la RDC ont doublé (en termes corrigés de l’inflation) entre 2009 et 2014 ; exprimées comme pourcentage du PIBA, elles sont passées de 0,20 à 0,34%. Les investissements dans la recherche agricole demeurent en deçà de la cible de 1% fixée par l’UA et l’ONU et ne suffisent pas pour répondre aux besoins de la RDC.