Burundi : ASTI–ISABU Fiche d’information 2017
Volatilité du financement
Burkina Faso : ASTI Fiche d’information 2017
Le PPAAO, clé de la hausse des dépenses
Bénin : ASTI–INRAB Fiche d’information 2017
Dépenses erratiques
De 41% entre 2000 et 2014, la hausse des dépenses de la recherche agricole reflète principalement une participation accrue de l’UAC et un renforcement des revenus générés en interne à l’INRAB. Or les niveaux de dépenses annuels ont fortement fluctué. La subvention de l’État couvrant à peine sa facture salariale, l’INRAB est resté dépendant des projets de courte durée de l’aide extérieure et de ses propres ventes de semences. Une amélioration s’annonce depuis que le gouvernement a autorisé l’accord d’une subvention spéciale à l’INRAB en 2016.
Niger : ASTI-INRAN Fiche d’information 2016
Lente reconstitution des ressources
Suite à l’achèvement, en 1998, du PNRA financé par la Banque mondiale, la recherche agricole nigérienne a connu plus de 10 ans de crise financière grave. Cependant, grâce au programme PPAAO financé par un prêt de la Banque Mondiale, on note depuis 2009 une reprise graduelle des capacités et investissements consacrés à la recherche agricole. Le PPAAO appuie la recherche zootechnique, de divers projets de renforcement des capacités et la génération, diffusion et adoption de nouvelles techniques.
Côte d'Ivoire: ASTI–CNRA Fiche d’information 2017
Augmentation de la capacité
République du Congo : ASTI–IRA Fiche d’information 2017
Des dépenses en baisse
Ces dernières années, les contraintes économiques résultant de la chute des cours du pétrole sur le marché international ont affecté négativement les dépenses congolaises de la recherche agricole: celles-ci ont baissé de 28% entre 2008 et 2014 — renversant ainsi la tendance positive constatée antérieurement. En 2014, la République du Congo n’investit que 0,44% de son PIBA dans la recherche agricole, pourcentage bien inférieur à la cible minimale de 1% recommandée par l’Union africaine et les Nations Unies.
Tchad : ASTI–ITRAD Fiche d’information 2017
Volatilité du financement
Les recettes pétrolières du Tchad sont déterminantes pour la hauteur de la subvention d’État que touchent les organismes publics, dont ceux de la recherche agricole. Entre 2012 et 2014, une forte baisse de ces revenus entraîna une baisse d’environ 25% des dépenses de la recherche agricole. Les organismes de recherche se doivent de diversifier encore plus leur base de financement, notamment en générant des revenus propres par la vente de biens et de services.
Sous-investissement grave
Cameroun : ASTI-IRAD Fiche d’information 2017
Faible niveau d’investissement
Si, entre 2012 et 2014, les dépenses de recherche agricole du Cameroun ont pu croître de 10% grâce au renforcement des contributions de l’État et d’autres organisations, la part du PIBA qu’elles représentent (0,34% en 2014) reste néanmoins bien en deçà de la cible de 1% recommandée par l’UA et l’ONU. Des investissements plus importants sont nécessaires, notamment pour améliorer l’offre de formation, la conduite d’enquêtes fondamentales, la mise en place des bases de données, les équipements des laboratoires et les infrastructures.
La recherche agricole en Afrique: Investir dans les futures récoltes: Synopsis
Depuis le passage au nouveau millénaire, l’Afrique au sud du Sahara (ASS) a connu une croissance économique sans précédent : dans la plupart des pays africains, les taux de pauvreté ont régulièrement diminué et les sources de revenus en zone rurale se sont améliorées. Nombre de pays sont toutefois confrontés à des défis de taille — volatilité et augmentation des prix des denrées alimentaires et effets néfastes du changement climatique —, qui les contraignent à accélérer sans délai leur productivité agricole.