Mauritanie : ASTI–CNERV Fiche d’information 2014
De par l’aridité du climat mauritanien, la recherche agronomique et zootechnique est de moindre importance en Mauritanie comparativement à d’autres pays d’Afrique occidentale. À vocation halieutique, l’IMROP est le principal organisme de R&D agricole, absorbant, en 2011, près des deux tiers des dépenses de R&D agricole.
La décennie 2001–2011 s’est caractérisée par d’importantes fluctuations des dépenses totales de R&D agricole. La signature en 2013 d’un nouvel accord de pêche entre la Mauritanie et l’Union européenne devrait entraîner une hausse de ces dépenses.
Authors:
Gert-Jan Stads, Souleymane Guèye, and Léa Vicky Magne Domgho
Year:
2014
Publisher
International Food Policy Research Institute and National Livestock and Veterinary Research Center.
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Compared with many other countries in West Africa, crop and livestock research play a relatively minor role in Mauritania given its arid climate. IMROP, which focuses on fisheries research, is the country’s largest agricultural R&D agency, accounting for close to two-thirds of Mauritania’s agricultural R&D spending in 2011.
Total agricultural R&D spending fluctuated considerably during 2001–2011. The 2013 renewal of the fisheries treaty between Mauritania and the EU is expected to have a positive impact on spending levels in the near future.
Tchad: ASTI–ITRAD Fiche d’information 2014
L’engagement du gouvernement tchadien à financer la R&D est si ferme que le ratio d’intensité de la recherche du pays avoisine l’objectif fixé à 1 % recommandé par le NEPAD et les Nations Unies. Ce qui distingue le Tchad de la plupart des pays ouest-africains est le rôle négligeable des bailleurs de fonds dans le financement de la R&D agricole.
Authors:
Gert-Jan Stads, Moundibaye Allarangaye, and Léa Vicky Magne Domgho
Year:
2014
Publisher
International Food Policy Research Institute and Chadian Institute of Agricultural Research for Development.
Back to:
Chad’s government is highly committed to funding agricultural R&D, such that the country’s research intensity ratio is close to the 1-percent target recommended by NEPAD and the United Nations. Unlike most West and Central African countries, donor funding is negligible.
The number of researchers employed at ITRAD, the main agricultural research agency in the country, increased rapidly in recent years, although this growth was largely among researchers qualified to the MSc- and BS-degree levels.
Togo : ASTI–ITRA Fiche d’information 2014
Au cours de la période 2000–2011, les dépenses totales de la R&D agricole du Togo ont baissé de près de la moitié et, en 2011, le taux d’intensité (de 0,42 %) était de loin inférieur à l’objectif d’investissement (1 %) recommandé par le NEPAD et les Nations Unies.
Après une période de baisse soutenue, un concours de recrutement dans le secteur public en 2009 déclencha une rapide augmentation de l’effectif des chercheurs (pour la plupart munis d’un master/MSc).
Sénégal : ASTI–ISRA Fiche d’information 2014
Entre 2000 et 2011, les dépenses consacrées à la R&D agricole sont demeurées relativement constantes. On s’attend à une amélioration des niveaux suite aux réformes récemment initiées par le Gouvernement et au lancement de la phase II du WAAPP/ PPAAO au Sénégal (2013–2017).
À l’ISRA et à l’ITA, les effectifs de recherche n’ont cessé de baisser au cours des dernières années, alors que dans le secteur de l’enseignement supérieur, on observe plutôt le phénomène inverse.
Mali : ASTI–IER Fiche d’information 2014
Les fortes fluctuations annuelles des dépenses et des capacités en ressources humaines sont imputables à la modicité du financement public et à la brièveté des projets d’aide au développement, qui rend lourdement tributaires les organismes de recherche agricole malien.
Bien que le taux d’intensité de la recherche agricole malienne soit supérieur à la moyenne enregistrée en Afrique subsaharienne (0,61 % contre 0,51 %), il se situe toujours bien en-deçà de l’objectif de 1 % que recommandent le NEPAD et l’Organisation des Nations Unies.
Madagascar : ASTI–FOFIFA Fiche d’information 2013
Au cours de la période 2008–2011, Madagascar a enregistré une chute d’environ 25 % des dépenses consacrées à la R&D agricole (en termes corrigés de l’inflation), principalement en raison des baisses accusées par le CNARP, le CNRO et le FIFAMANOR. La courbe des dépenses du FOFIFA révèle une stabilité relative.
La part du PIB agricole allouée à la R&D agricole ne dépasse pas 0,16 % en 2011, Madagascar affiche un des plus faibles taux d’intensité de la recherche agricole en Afrique.
Moçambique: ASTI–IIAM Ficha Informativa
A despesa pública com a I&D agrário aumentou 14% entre 2008 e 2011, impulsionada principalmente pelo aumento do custo dos salários e investimentos de capital.
O número total de investigadores agrários continuou a aumentar durante o período de 2008–2011, embora o novo pessoal recrutado fosse predominantemente constituído por investigadores licenciados mais jovens, com necessidade de ganharem experiência, orientação e de estudos de pós-graduação.
Guiné-Bissau: ASTI–INPA Ficha Informativa
Em 2011 a Guiné-Bissau gastou apenas 0,02% do seu PIB agrário em investigação agrária — sendo de longe o nível mais baixo em África (e no resto dos países em desenvolvimento).
O INPA é a única instituição de I&D agrária do país. O financiamento dos seus programas de I&D depende inteiramente de doadores e é extremamente limitado e volátil, sendo não existente em alguns anos. Consequentemente muitos dos programas de investigação do INPA não possuem financiamento.