Mali : ASTI–IER Fiche d’information 2014
Les fortes fluctuations annuelles des dépenses et des capacités en ressources humaines sont imputables à la modicité du financement public et à la brièveté des projets d’aide au développement, qui rend lourdement tributaires les organismes de recherche agricole malien.
Bien que le taux d’intensité de la recherche agricole malienne soit supérieur à la moyenne enregistrée en Afrique subsaharienne (0,61 % contre 0,51 %), il se situe toujours bien en-deçà de l’objectif de 1 % que recommandent le NEPAD et l’Organisation des Nations Unies.
Madagascar : ASTI–FOFIFA Fiche d’information 2013
Au cours de la période 2008–2011, Madagascar a enregistré une chute d’environ 25 % des dépenses consacrées à la R&D agricole (en termes corrigés de l’inflation), principalement en raison des baisses accusées par le CNARP, le CNRO et le FIFAMANOR. La courbe des dépenses du FOFIFA révèle une stabilité relative.
La part du PIB agricole allouée à la R&D agricole ne dépasse pas 0,16 % en 2011, Madagascar affiche un des plus faibles taux d’intensité de la recherche agricole en Afrique.
Guinée : ASTI–IRAG Fiche d’information 2014
Les dépenses en R&D agricole affichent une augmentation progressive depuis 2008, reflétant une intensification du soutien de l’État.
On constate également un accroissement régulier de l’effectif des chercheurs agricoles au cours des dernières années. Toutefois, deux tiers de ces chercheurs sont titulaires d’une licence/BSc et bon nombre des titulaires d’un doctorat approchent l’âge de la retraite.
République démocratique du Congo : ASTI–INERA Fiche d’information 2013
Malgré la forte croissance au cours des dernières années, les dépenses de R&D agricole de la RDC sont encore en deçà des niveaux requises pour subvenir aux besoins du pays. Le ratio dépenses/PIB agricole est parmi les plus bas en Afrique.
Les effectifs de chercheurs agricoles connaissent également une croissance rapide depuis quelques années, notamment à l’INERA et au CRAA. Cette croissance est due à l’augmentation des chercheurs de niveau licence/ BSc ou master/MSc.
République du Congo : ASTI–DGRST Fiche d’information
Depuis l’an 2000, avec le retour à la paix, les dépenses de R&D agricole n’ont cessé de croître avant de se stabiliser entre 2008 et 2011 ; à noter toutefois que les niveaux demeurent bien en-deçà des niveaux enregistrés avant la guerre.
On note, depuis 2000, un affaiblissement progressif de la capacité de recherche agricole des centres administrés par la DGRST qui s’explique par le départ à la retraite d’un grand nombre de chercheurs et d’un gel à long terme qui frappe le recrutement dans la fonction publique.
Burundi : ASTI–ISABU Fiche d’information 2014
Le Burundi a vu croître rapidement ses effectifs de chercheurs agricoles au cours des années 2008–2011, en raison d’un afflux considérable de jeunes scientifiques à l’ISABU et du retour au pays d’un grand nombre d’enseignants universitaires burundais.
Néanmoins, la qualité générale des ressources humaines allouées à la R&D agricole laisse fort à désirer, vu la faiblesse du contingent de titulaires d’un doctorat.
Burkina Faso : ASTI–INERA Fiche d’information 2014
On observe une évolution très erratique des dépenses en R&D agricole au cours des dernières années. Les salaires des chercheurs sont à la charge du Gouvernement, mais les frais d’exploitation et les immobilisations sont en grande partie fonction de l’inconstante aide au développement.
Le sous-investissement dans la R&D agricole est grave. En 2011, le Burkina Faso n’a investi que 0,42 % du PIB agricole dans la R&D agricole, soit un taux bien inférieur à l’objectif (1 %) fixé par le NEPAD et les Nations Unies.
Bénin : ASTI–INRAB Fiche d’information 2014
Entre 2000 et 2011, les dépenses consacrées à la R&D agricole au Bénin ont plus que doublé, principalement sous l’effet combiné d’une augmentation des revenus générés à l’interne de l’INRAB et d’une participation plus poussée de l’UAC à la R&D agricole.
Après une période de stagnation, le Bénin a connu une forte augmentation de l’effectif de ses chercheurs agricoles entre 2008 et 2011. Toutefois, le recrutement dans le secteur public étant soumis à des restrictions, l’INRAB n’a pu ni recruter à des postes permanents ni offrir les avantages y afférents.
République centrafricaine : ASTI–ICRA Fiche d’information 2014
Une flambée des investissements dans la R&D agricole pendant la période 2009–2011 succéda à une décennie marquée par une suspension prolongée de l’aide au développement. Dès la fin de 2012, un retour à l’instabilité politique entraîna une nouvelle chute des niveaux de financement.
La part des dépenses de R&D agricole dans le PIB agricole (0,16% en 2011) de la RCA figure parmi les plus faibles de l’Afrique.
Congo, Rép. Dém.
Malgré la forte croissance au cours des dernières années, les dépenses de R&D agricole de la RDC sont encore en deçà des niveaux requises pour subvenir aux besoins du pays. Le ratio dépenses/PIB agricole est parmi
Les effectifs de chercheurs agricoles connaissent également une croissance rapide depuis quelques années, notamment à l’INERA et au CRAA. Cette croissance est due à l’augmentation des chercheurs de niveau licence/ BSc ou master/MSc